Spectacle Orchestral urbain avec l’orchestre de Pau, la MJC des fleurs octobre 2012
Les danseuses et les musiciens de l’association Mawela Danses ont été sollicités pour collaborer au projet Manseng’phonie commandé par la communauté de communes de Mourenx. Déjà, en 2011, le metteur en scène Patrice Manuel avait choisi de faire appel à Manuella Roiatti-Pellure pour le grand spectacle produit au zénith de Pau : Latcho Dives Gadge.Depuis cet été la troupe Mawela Danses répète avec enthousiasme sous la houlette de sa chorégraphe, danseuse et professeur Manuella : « C’est un beau projet que j’ai le plaisir de partager avec mes élèves. Il est évident que cela nous demande du travail, mais le mélange des styles de danses proposés dans ce spectacle est une richesse pour nous tous. »
Une aventure inoubliable
Les musiciens de l’association sont très investis autour de Jeannette N’Gou et de Manuella, à qui le metteur en scène a demandé d’exprimer, à travers leurs techniques de danse africaine, des couleurs, des sons et des sentiments divers. Leur prestation est associée à d’autres artistes de théâtre, de danse contemporaine, de Hip-Hop et de flamenco sur le thème « Vin et patrimoine ».
Ce spectacle est pour les élèves de Manuella, l’occasion exceptionnelle d’évoluer en étant accompagnés par l’orchestre de Pau dirigé par Fayçal Karoui. À moins d’une semaine de cette représentation qui aura lieu le samedi 6 octobre à Monein, la motivation des danseuses est à son comble, sachant qu’elles vont partager une aventure inoubliable avec plus de 3 500 spectateurs.l
À noter que les inscriptions à Mawela Danses sont toujours ouvertes
(Tel 06 76 29 71 06).
Un spectacle de grande qualité , magique, féerique, Divin.
(La république des pyrénées du 8/10/2012)
Quand Monein se voue en musique à tous les « mansengs », le temple du vin de jurançon libère une débauche artistique dans une grande symphonie de subtiles bacchanales. C’est Bacchus, Beethoven et Vivaldi qui ravivent les chants du terroir, version chais et rasades… Ah ! la magie d’un grain de fantaisie qui se fait élixir. De l’église Saint-Girons à la place Lacabanne, samedi après-midi, c’est un petit vent de folie douce qui s’empare du commerce descendu dans la rue.
Entre les étals qui s’alignent sur un tapis rouge scénique, où voletaient des sevillanas, les harpistes, en quelques gammes, ont fait place aux « Filles de Barbarie » qui passent la chansonnette à la moulinette. La gouaille qui houspille le bourgeois amusé s’efface en quelques pas devant les « Pasvolats », couples béarnais en costumes traditionnels, tournoyant au rythme de la flûte, du violon et du tambourin. La halle se déguste avec les chefs de Monein qui ont soigné une mise en bouche gourmande et millésimée.
Dans la mêlée, le jovial édile Yves Salanave-Péhé croise le grand chef Fayçal Karoui qui, avant de saisir la baguette devant l’Orchestre de Pau, manie le dithyrambe au sein de cette enthousiaste et festive agitation. Les bistrots, bondés, ont déversé les tables sur l’asphalte. Une heure et demie avant la « Manseng’ Phonie », méga-spectacle orchestral urbain sons et lumières à la gloire du vin patrimonial, les dîneurs sont un peu gênés aux entournures dans le flot grandissant du public qui attend l’ouverture des portes. En moins de vingt minutes, passé 20h, la marée humaine de 3 500 spectateurs est sagement engloutie par les pantagruéliques tribunes.
Des coulisses, se glissent sur la scène bordée de pieds de vigne encore dans la pénombre, des muses ballerines qui s’illuminent sous les feux de la rampe, en ouverture de la symphonie pastorale, d’une harmonie de couleurs, en vert, bleu et rouge. Le vignoble et ses chantres, vendangeurs d’étoiles, ont mis leurs plus beaux atours sur grand écran, en toile de fond. La féerie vigneronne commence comme un joli conte des mille et une nuits. Jusqu’à l’apothéose en feux d’artifice. Divin
DANSEUSES ET MUSICIENS« MAWELA DANSES »
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http://www.dailymotion.com/video/xuch1n_choeur-des-vignerons-la-sobirana_music